La tournée mondiale
C’est notre dernière étape en Argentine, il nous reste quatre semaines avant le retour en France… mais on n’y pense pas et on profite d’un des plus beaux spectacles offerts par Mère Nature (-;
Après un court vol depuis Buenos Aires, c’est le jeune Mariano qui nous accueille à l’aéroport pour nous conduire à l’appart’hôtel que nous avons réservé à Puerto Iguazu. Il faut une petite demi-heure pour rejoindre l’appartement et c’est le temps qu’il nous faut pour faire connaissance et sympathiser avec Mariano. On parle foot et voyages et il nous donne des conseils sur notre visite des chutes, le mieux étant de commencer par le côté brésilien pour découvrir les chutes de face pour un effet « waouh » garanti, puis consacrer une autre journée à la rive argentine pour les voir depuis le haut et le bas. Mariano nous propose de nous conduire lui-même aux parcs, on accepte volontiers et ça facilitera notre passage de la frontière.
Les chutes d’Iguazú sont situées au milieu de la forêt tropicale, à la frontière entre le Parc national d’Iguazu en Argentine (80%) et le Parc national de l’Iguaçu au Brésil (20%). Elles interrompent le cours du paisible Río Iguazú (affluent du Río Paraná) qui serpente dans la forêt tropicale entre le Brésil et l’Argentine avant de tomber en chutes spectaculaires. Ce sont les plus grandes chutes du monde : un ensemble de 275 cascades qui s’étalent sur 2,7km et déversent jusqu’à 6 millions de litres d’eau par seconde ! Et cette merveille de la nature est aussi connue pour la biodiversité de sa forêt subtropicale ; elle a été inscrite au patrimoine mondial par l’UNESCO en 1984.
Alors le lendemain on part de bonne heure avec le pique-nique dans le sac pour notre unique journée au Brésil ! Le parc national est immense mais tout est bien organisé, avec des bus qui font la navette entre les différents points de vue et autres activités du parc. On prend d’abord un chemin qui longe la gorge et on entend déjà le bruit des cascades qui déferlent dans le canyon. Puis on les aperçoit enfin ! C’est la saison des basses eaux (de décembre à avril) alors le débit de la rivière et des chutes est moins important que le reste de l’année, mais ça reste quand même très beau et impressionnant ! En chemin on croise des coatis – un cousin très gourmand du raton-laveur – et des fourmis géantes, des lézards, des papillons multicolores, …
Tout en bas du sentier, on arrive sur une longue passerelle qui s’avance sur l’amphithéâtre des chutes : c’est vraiment spectaculaire et féérique avec ces arcs-en-ciel qui se dédoublent et les embruns qui rafraîchissent ! J’ai dû dire une bonne dizaine de fois « Mais que c’est beau !! »
Seul point noir : il y a vraiment beaucoup de monde, il faut se faufiler pour arriver jusqu’au bout de la passerelle et attendre son tour pour réussir à faire quelques clichés, après les selfies qui s’éternisent et les duck face sous tous les angles… grrrr
Après la pause casse-croûte, on part pour une visite guidée de la forêt tropicale, et on découvre la faune locale avec de beaux papillons qui se posent sur nous et des toiles d’araignées énormes habitées par de beaux spécimens !! Elles ne sont pas dangereuses mais j’aimerais pas les croiser dans mon salon (-;
On finit la visite du parc par un tour en bateau dans le canyon pour « ressentir » les chutes au plus près. Le capitaine prend bien sûr un malin plaisir à passer et re-passer juste sous les chutes ! On crie, on rit, on est trempé malgré les k-way mais ça nous fait bien marrer !!
En rentrant à l’hôtel, les enfants trouvent encore un peu d’énergie pour sauter dans la piscine, et le soir on va admirer le coucher de soleil sur le Hito Tres Fronteras : c’est la triple frontière, la confluence du Río Iguazú et du Río Paraná qui marque le point de rencontre entre les frontières du Paraguay, du Brésil et de l’Argentine.
Le lendemain, on explore la rive argentine : on prend un petit train écologique qui traverse la jungle et accède aux différents circuits du parc. Sur le Circuito Superior on passe par une série de passerelles pour voir les chutes depuis le haut, dont la cascade la plus impressionnante, la Garganta del Diablo (« gorge du Diable » ; 700 m de long, 150 m de large et 82 m de hauteur). Ça brasse et ça mousse comme mille machines à laver et les embruns remontent jusqu’à la passerelle pour brumiser l’atmosphère, ça fait du bien ! Sur le Circuito Inferior le sentier descend vers le río pour voir les mêmes cascades mais depuis le bas, et c’est tout aussi beau et spectaculaire !
L’étape argentine se clôture de la plus belle des manières au milieu de ce cadre inouï et cette nature puissante !
Le jour suivant, Mariano nous fait passer une nouvelle frontière pour nous conduire à Ciudad del Este, au Paraguay.
La suite très bientôt… (-;
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Annick
7 juin 2020Waou! Que dire de plus effectivement