Polynésie française, Huahine

Du 30 Janvier au 3 Février 2020

On finit l’étape tahitienne en beauté avec Huahine « l’Authentique », qui porte bien son nom…

Depuis Moorea nous atterrissons à Huahine le 30 Janvier après un vol de 25 minutes. A l’aéroport nous sommes accueillis par Bernard, une armoire à glace tout en sourires et en bonne humeur, et également le propriétaire du fare où nous logerons pendant quatre jours. Bernard est né en France mais vit en Polynésie depuis l’âge de 3 ans. Il nous présente le village de Fare, au nord de l’île, où tout le monde se connaît, il nous donne pleins de conseils et nous parle de la douceur de vivre incomparable en Polynésie, et à Huahine en particulier. Ici les habitants vivent « sans souci » et en toute simplicité, au rythme de l’île et de ce qu’elle leur apporte. Tout tourne autour de valeurs essentielles comme la famille, les amis et la nature.

Les deux premiers jours il pleut beaucoup hélas, donc on ne fait pas grand chose : quelques courses à Fare et au marché, les devoirs, le blog… Et on croise les doigts pour que la météo s’améliore et qu’on puisse enfin découvrir l’île ; il ne nous reste plus que deux jours avant notre prochain vol pour l’île de Pâques…

Heureusement le temps se dégage le troisième jour ; nous louons une voiture pour faire le tour de l’île. On se rend alors compte du caractère sauvage et préservé de l’île, Huahine est vraiment très authentique… On va jusqu’à la baie d’Avea, tout au sud de Huahine Iti et on passe l’après-midi sur la plage de l’hôtel Le Mahana (l’hôtel est fermé pour travaux mais la plage est toujours accessible). Du coup c’est très calme, il n’y a pas grand monde, seulement des locaux qui connaissent l’endroit et une famille de raies qui fait des allers-retours juste devant nous. L’après-midi est bien sûr idyllique !! Au retour on s’arrête dans la vanilleraie de Vairupe pour une visite rapide et on repart avec quelques gousses de vanille à glisser dans la valise…

Pour notre quatrième et dernier jour à Huahine (mais aussi en Polynésie), la météo est enfin favorable et même idéale pour faire une excursion sur le lagon. Nous embarquons avec deux autres personnes à bord d’une pirogue pilotée par Willy, notre skipper Polynésien et amoureux de Huahine. On fait le tour de Huahine Iti ; la balade est assez magique, l’île est vraiment très belle vue du lagon, et encore plus à travers les yeux de Willy qui parle avec passion de la beauté sauvage de l’île et des fonds marins, mais aussi de la culture polynésienne : ses traditions et ses liens sacrés avec la nature, l’Hawaiki nui (la compétition internationale de pirogues polynésiennes), l’éducation, la religion, les relations avec la métropole, etc.

On navigue d’abord à travers la passe de Farerea et tout près du motu Topati (pour l’anecdote, Barak Obama y a séjourné en famille pendant une semaine en 2018). Un peu plus loin on jette l’ancre une première fois pour une plongée en snorkeling – les enfants restent sur la pirogue car il y a trop de courant – le jardin de corail est juste somptueux !

On longe ensuite le motu Murimahora et on s’arrête ici :

Pas vraiment de mots pour décrire un tel paysage, on a rarement vu un endroit si paradisiaque !! On reste un bon moment bouche bée devant ce merveilleux tableau, le temps de réaliser que ce qui nous entoure est bien réel… un vrai paradis sur Terre…

Une fois remis de nos émotions, on continue notre descente sur le lagon de Parea en navigant dans des eaux qui passent du turquoise, au bleu clair puis bleu foncé… c’est vraiment très beau ! On fait d’autres plongées avec les enfants cette fois-ci, on n’a jamais vu autant de poissons et les couleurs des coraux sont impressionnantes ! On s’arrête aussi un moment sur la plage « dont j’ai oublié le nom » (-; mais j’ai retenu que c’était le lieu de tournage du film « Le Prince du Pacifique » en 2000 et que de nombreux habitants de Huahine y avaient participé en tant que figurants, c’est déjà pas mal (-:

Entre les baignades et les plongées on déguste de la noix de coco râpée mélangée avec des tranches de banane (un délice !), le tout arrosé de jus de mangue (et d’une lampée de rhum pour les adultes, chuuuuut). On traverse ensuite la baie de Maroe et on passe sous le pont du même nom qui relie les deux îles. Sur le motu Tefarerii, Willy et son associé nous régalent d’un déjeuner traditionnel avec poisson cru, poulet aux épinards, lait de coco et épices, pastèques, bananes et fruit de l’arbre à pain (uru en tahitien).

Enfin avant de rejoindre la marina et de dire au revoir à Willy, on s’arrête dans une ferme perlière « flottante » pour quelques explications sur le greffage des huîtres. Et avant d’aller à l’aéroport, on se balade une dernière fois à Fare pour profiter encore de cette douce tranquillité. On a quand même un petit pincement au coeur en quittant Bernard et son île…

Cette dernière journée en Polynésie était juste incroyable, élue à l’unanimité l’une des plus belles du voyage !

Le soir même nous prenons un vol jusqu’à Papeete, puis un autre à 3h du matin (!!) pour faire un saut de puce sur l’île de Pâques pendant deux jours…